Connected Minds
Like-Minded & Unexpected Partner in Search & HR Consulting
Creating value for Family Businesses | (S)MEs | Scale-Ups
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Nous analysons votre entreprise et ses besoins en nous appuyant sur des entretiens et un ensemble de données, afin d'aligner notre recherche sur vos objectifs.
Nous identifions et contactons des candidats pertinents et diversifiés pour répondre à vos besoins.
Nous évaluons les candidats par des entretiens structurés et des outils comme le P.A.P.I, puis recommandons les meilleurs.
Les sessions p.ODS accélèrent l'intégration des nouveaux dirigeants avec des plans d'action personnalisés.
Faire de la Belgique une terre de leaders inspirants, un mandat à la fois.

Sébastien Cobut
Fondateur de Connected Minds

Brûlons les tests de personnalité sur la place publique.
Enfin, c’est ce que certains voudraient !
Parce que « ça enferme », parce que « c’est réducteur », parce que « moi, je suis trop complexe pour être résumé en quatre lettres ».
Mais en vrai ?
Le problème, ce ne sont pas les tests.
C’est ce qu’on en fait.
Les pires ennemis de la psychométrie ? Ceux qui la charcutent sans anesthésie !
→ Qui dégainent un MBTI comme un scanner cérébral alors que ça parle juste de préférences de fonctionnement, pas d’aptitudes ni de compétences.
→ Qui jettent un œil sur un Insights Discovery et tranchent : « Ah, t’es rouge, tout s’explique ! ». Mais non, tout ne s'explique pas, surtout pas comme ça.
Et puis il y a les puristes du recrutement à l’instinct, qui évitent soigneusement ces outils.
✖︎ « On préfère le dialogue » (traduction : on n’a pas le temps)
✖︎ « On veut éviter les biais » (mais on recrute au pif et aux biais cognitifs bien ancrés)
✖︎ « C’est pas fiable » (alors que certaines batteries sont certifiées avec des métriques en béton).
Bref, un bon test, bien administré, ça ne met pas une étiquette. Ça ouvre des perspectives.
Et vous, plutôt psychométrie éclairée ou puriste du pif ?
PS : L'image? Un détournement, un cadeau d'une équipe incroyable et d'un des jobs les plus transformateurs qu'il m'ait été donné. De ceux qui te rendent meilleur.
PSS : La vie privée va mieux (enfin, je crois)

Un jour, un manager m’a dit : « Mon job ? C’est comme une paire de chaussures qu’on ne m’a jamais laissée enlever. Au début, ça allait. Aujourd’hui, j’ai des ampoules. »
Cette phrase m’a marqué.
Parce qu’elle résume un travers bien ancré dans nos organisations : manager, c’est souvent une condamnation à perpétuité. On vous confie une équipe et vous gardez le rôle, parfois bien au-delà de l’envie, de l’énergie ou du sens.
Résultat ?
✖︎ Usure.
✖︎ Médiocrité.
✖︎ Perte de confiance.
Et ce sont les équipes qui en paient le prix.
Et si on changeait de logique ? Et si le management n’était pas un titre figé mais un mandat ?
Un mandat, c’est autre chose :
✓ un horizon défini (12 mois, 3 ans, 5 ans selon le contexte)
✓ une mission claire, avec des objectifs business et humains
✓ un cadre de moyens et de responsabilités
✓ un bilan à échéance : prolonger, pivoter, transmettre.
Pas de drame. Pas d’ego.
Juste du leadership assumé, borné dans le temps, évalué sur sa valeur réelle.
Bref :
un cadre qui protège l’entreprise, qui soutient le manager, et qui remet les équipes au centre.
Parce que ce n’est pas la durée qui fonde la légitimité d’un leader, c’est la clarté de son mandat et l’impact qu’il laisse.
Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, j’ai eu l’opportunité de développer ce point de vue dans le supplément Optimize your business de Trends-Tendances du 25/09 😊

Votre CEO ne pleure pas dans les toilettes.
Vous ne devriez pas non plus.
C'est une accroche de Laurie Ruettimann.
Elle m'a fait sourire, puis grimacer parce qu’elle dit tout d’un apprentissage que j’ai mis du temps à faire : le détachement professionnel.
J’ai longtemps cru que ma carrière, c’était moi.
Ma valeur, mon estime, mon foutu ego.
✖︎ Un « non » à une idée ? → J’entendais : « tu es nul ».
✖︎ Un manager qui ne répond pas ? → « tu n’existes pas ».
✖︎ Une réorganisation ? → « on te jette ».
Je prenais tout pour moi. Comme si chaque décision, chaque mail, chaque mot de travers était la preuve que j'étais... pas assez.
Et puis un jour, révélation : le travail, c’est sérieux. Mais ce n’est pas moi.
→ Un refus, ce n’est pas une condamnation.
→ Un budget coupé, ce n’est pas une attaque.
→ Un mail sec, ce n’est pas une gifle.
Le détachement professionnel, ce n’est pas jouer les robots émotionnels.
✓ C’est décider où tu poses ton énergie.
✓ C’est refuser de transformer chaque broutille en blessure.
✓ C’est savoir quand brancher ton cœur et quand couper le compteur avant de griller tes fusibles.
Et j’ai fini par comprendre que les bons leaders ne tiennent pas parce qu’ils sont blindés.
Ils tiennent parce qu’ils savent quoi laisser entrer. Et surtout quoi laisser dehors.
Alors voilà : aujourd’hui, je ne pleure plus dans les toilettes. 😉
PS : Et sinon pour le ref visuelle, est-ce que vous aimez le Caravage autant qu'il me fascine?

Cocktail de rentrée du Cercle de Wallonie-Bruxelles : sur scène, ça marchandait chômage et fiscalité. Dans la salle, ça marchandait cartes de visite. Et pourtant…
J’y étais avant-hier.
D’abord, un débat passionnant sur le grand marchandage politique du moment : chômage raccourci, plus-values taxées…
Et puis, le cocktail.
Les verres qui s’entrechoquent, les discussions qui s’enchaînent, les rencontres parfois convenues, parfois improbables.
Sur le chemin du retour, je me suis surpris à sourire.
Oui, bien sûr, il y a les habituels manipulateurs, calculateurs, cyniques professionnels. Ceux qui serrent la main comme on signe un contrat. 😉
Mais heureusement, il n’y a pas que ça.
Il y a aussi ces personnes qui avancent droit. Main tendue, cœur ouvert. Pas pour briller, pas pour profiter. Juste pour construire.
Et ça, j’en croise tous les jours.
Dans mon métier.
Dans ces événements.
Dans la vie tout court.
Des femmes et des hommes vrais, sincères, qui me rappellent pourquoi je crois autant au pouvoir des rencontres.
Dans un monde où tout se calcule, où tout s’échange, il reste ça :
la confiance brute,
l’élan du lien gratuit,
celui qui ne demande rien en retour.
Alors oui, j’y crois encore !
Je savoure chaque échange comme une manière de dire : la politique marchande ses compromis, mais nous, nous continuons à tisser du lien.
Et c’est peut-être ça, au fond, qui sauvera le monde. 😊
PS : Merci à ces 5 personnes fantastiques qui ont accepté de m'y accompagner.
A @Joffroy Moreau pour ce long échange riche et inattendu ainsi qu'à @Catherine Choque pour avoir osé l'intimité de l'échange.
PSS: Merci @Cercle de Wallonie de rendre tout cela possible

Opinion impopulaire : un “bon” leader, ça n’impressionne pas. Ça apaise les systèmes.
On aime bien les leaders qui brillent. Ceux qui font de grands discours, qui frappent fort, qui donnent l’impression que tout va changer du jour au lendemain.
Sauf que non.
Le leader “star”, bien souvent, plombe le système : il crée de la dépendance, il divise, il installe des déséquilibres.
(Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite).
Le vrai leadership, c'est tout l'inverse.
Pas de bruit. Pas de show.
Juste la capacité à calmer le jeu, à enlever de la tension plutôt qu’à en rajouter. Son autorité ne tient pas à la force de sa voix, mais au climat qu’il installe. Et c’est ce climat de paix qui rend l’action possible.
C’est vrai dans les entreprises.
C’est aussi particulièrement vrai dans la société.
Or notre époque manque cruellement de ces leaders qui apaisent les systèmes.
Aujourd’hui, nous sommes saturés de figures qui polarisent et excitent. Leur seul vrai talent ? Capter l’attention.
Mais notre survie collective, elle, dépend d’autre chose : de personnes capables de contenir l’angoisse collective, de relier les contraires, de poser une vision et de nourrir une confiance partagée.
Face aux crises, le charisme est une distraction qui coûte cher.
Nous n’avons pas besoin de leaders qui veulent laisser une trace par l’éclat de leur ego.
Nous avons besoin de leaders qui tiennent le fil, qui maintiennent les conditions du dialogue, de la coopération, de la confiance.
Apaiser n’est pas une compétence “douce”.
C’est à mon sens un des critères ultimes de maturité en leadership.
Alors, question cynique mais nécessaire : combien de temps encore va-t-on confondre l’art d’impressionner avec l’art de diriger ?

Et si je vous disais que toutes les organisations poursuivent le même objectif ? 👇
Oui, toutes.
La boulangerie du coin. La multinationale pharmaceutique. L’ONG qui rame avec trois bouts de ficelle.
On répond souvent : « la croissance » ou « le profit ».
Non. Pas toujours.
Le but universel, c’est créer de la valeur.
Pas seulement une valeur comptable, mais une valeur au sens large.
✓ La valeur qui justifie qu’on existe.
✓ La valeur qui motive une équipe à se dépasser.
✓ La valeur qui fait qu’un client, un partenaire ou un citoyen dit : « Oui, ça, ça m’apporte quelque chose. »
Et cette valeur, elle ne sort pas d’un organigramme ni d’un process. Elle naît des femmes et des hommes qui composent l’organisation.
C’est là que tout se joue.
Dans mon métier, je le vois tous les jours : un leader ne se mesure pas à son CV, ni à son expertise technique, ni au nombre de recommandations LinkedIn qu’il affiche.
Un leader se mesure à une seule chose :
→ sa capacité à libérer plus de valeur collective qu’il n’en coûte à l’organisation.
Autrement dit : si vos managers ne font pas grandir leurs équipes, ils ne créent pas de valeur. Ils en détruisent. Et ça, c’est une erreur de casting.
Voilà pourquoi un recrutement, ce n’est jamais « remplir une case ».
C’est identifier celui ou celle qui saura aligner les énergies, révéler le capital humain, et créer plus que la somme des parties.
Merci à Reggy-Charles Degen pour l’inspiration. Sa newsletter m’a rappelé à quel point cette évidence, pourtant simple comme bonjour, est trop souvent oubliée. 🙏