Inside Connected Minds

Sébastien Cobut

Managing Partner

Mais qu'est-ce qu'il m'insupporte !

Combien de fois nous sommes-nous dit cela au sujet d'un collègue, d'un supérieur ou d’un partenaire ?

Lors d'une réunion, d'un échange de vues
Dans la gestion d'un projet
En négociation avec les partenaires sociaux

Car souvent, nous projetons sur l’autre ce qui est tellement inacceptable en nous-mêmes.

Que nous ne pouvons le découvrir qu’en désignant cet autre comme coupable d’incarner ce que nous nous interdisons d’être.

Quand nous réprimons ce qui nous habite si fort, il y a éruption.
Celui qui passe alors dans notre champ de perception, nous permet ainsi de nous décharger de l’inacceptable à notre sujet.

Nous jouissons alors de voir l’autre incarner ce mal que nous refusons comme partie de nous, et qui nous permet de dénoncer l’inacceptable et ainsi de reprendre notre pouvoir sur cela.

Accuser l’autre et ainsi le mettre dans une case, nous permet d’incarner un rôle factice qui nous distancie de l’insupportable ou inacceptable à notre propre sujet.

𝐀𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐡𝐞́𝐧𝐨𝐦𝐞̀𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.
En ce faisant, nous polluons notre capacité à nous rencontrer.

A l'approche des fêtes et de l'an nouveau, c'est un égrégore collectif que je nous souhaite.

Un pont plus loin vers l'altérité.
Une saine relation à soi afin de mieux nous rencontrer.

Sébastien Cobut

Managing Partner

J’ai vu des cerveaux brillants se planter magistralement.

C’est un paradoxe fascinant.

Comment des esprits capables de jongler avec des concepts abstraits à des hauteurs vertigineuses peuvent-ils parfois marcher droit dans un mur ?

C'est simple.

Parce qu'être intelligent ne suffit pas.

Il y un fossé - non, un abîme - entre accumuler des connaissances et en faire bon usage.

Et cet abîme, c’est celui de la sagesse.

On dit souvent que l’intelligence est une mécanique prodigieuse : elle analyse, calcule, comprend tout. C’est vrai. Mais seule, elle s’égare. C’est juste une bagnole de luxe sans GPS.

La sagesse, c’est cette boussole intérieure.

Elle émerge quand l'intelligence arrête de vouloir jouer les gros bras et qu’elle accepte de bosser en équipe avec l’intuition, les valeurs et - soyons fous - un peu d'humanité.

En vérité, être brillant n’a jamais suffi.

L’intelligence impressionne, c'est sûr. Mais c’est la sagesse qui donne aux décisions leur profondeur, leur durabilité, leur humanité. Leur sens.

C’est elle, la ressource rare. 🕊️

Sébastien Cobut

Managing Partner

À ces candidats cabossés, désespérés voire brisés.

Si un contexte défavorable, de mauvais choix ou un traumatisme peut briser et changer une vie, l'inverse est tout aussi vrai.

Un événement positif d'intensité égale, de l'ordre de l'intention, de la chance ou de la rencontre, peut sauver, initier et impulser.

Mais attention !

Nous menons trop souvent nos vies comme nos carrières autour de nos peurs, à éviter l'inconnu. Quelle place laissons-nous alors à la survenance de l'inattendu, du différent ?

Une piste ?

Celle de l’ode à la curiosité.

Celle qui nous pousse à sortir de notre zone de confort, à passer la tête par une trappe inexplorée, cachée derrière plusieurs couches de tapisseries, comme autant d'années de tentative de redécoration de notre intérieur.

Car c'est bien entre nous et nous que tout (ou presque) se joue.

L'humain trouve son équilibre entre deux forces contraires :

↦ La peur le prémunissant du danger que recèle l'inconnu et l'inexploré

↦ La curiosité qui consiste à explorer l'inconnu.

Que sommes-nous prêts à perdre pour favoriser la survenance d'événements positifs et hors du commun? Quel confort sommes-nous prêts à abandonner pour cela ?

La curiosité donnerait alors l'impulsion nécessaire à la transgression de la peur. Ce n'est rien d'autre que ce que l'on appelle courage

💫 Il y a même fort à parier que l'univers rétribuera nos actes de courage

Après tout, il n'est de conquête que d'inconnu.

Il n'est d'extraordinaire que ce qui se tapit dans l'inconnu.

PS : Alors (cabossé ou pas), à quand remonte votre dernière prise de risque ?

Sébastien Cobut

Managing Partner

Le COO abandonne l'ombre et endosse l'ambition !

Ils ne sont plus seulement ces ninjas discrets de l’efficacité organisationnelle. Ils peuvent booster la croissance, piloter des stratégies d’expansion, toucher au Graal de la tech et j'en passe !

En bref, plus rien ne les arrête !

Ils sont partout.

Dans des boîtes familiales genre Easi ou VYNCKE, dans des institutions bien rangées comme la Luxembourg Chamber of Commerce , et même dans les scale-ups fancy style N26 ou Netflix (avant leur pivot stratégique).

Mention spéciale aux scale-ups américaines.

Là-bas, les fonds de capital-risque jouent aux marieurs : d'un côté, de jeunes fondateurs primo-entrepreneurs plein de fougue, de l'autre, des COO quinquas blindés d'expérience.

Résultat ?

Un duo explosif qui mélange sagesse opérationnelle et ambition débridée ! 💥

Mais ce qui rend tout ça fascinant, c’est ce glissement dans la dynamique CEO-COO.

Parce que le COO n’est plus juste le fidèle lieutenant.

Trois grandes questions se posent ❓
- Le COO est-il en train de monter un plan pour piquer le trône ? 😉
- Ou assistons-nous à la naissance d’un nouveau modèle de leadership à deux têtes ?
- Et surtout, comment réussir ce tandem ?

Parce qu'on le sait tous : entre les égos, les visions stratégiques divergentes et le spectre du micromanagement, ça peut vite virer à la catastrophe.

Une chose est sûre, l’ascension du COO n’est pas qu’un phénomène.

C’est souvent la réponse parfaite à un monde qui réclame du leadership agile, du management high level et une bonne dose de créativité stratégique.

Votre avis ? 🙏

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Sébastien Cobut

Managing Partner

Je rame dans mon quotidien d’entrepreneur.

Entre deux meetings et trois idées de génie griffonnées à l’arrache sur un Post-it (retrouvé, évidemment, dans la machine à laver parce que l’organisation, c’est pour les faibles), je joue à l’équilibriste sur cette corde tendue qu’on appelle entrepreneuriat.

La partition ?

Un savant mélange de contradictions parfaitement assumées ! 🫣

✓ Être mon propre boss (le rêve !) et certains jours… mon propre employé fatigué.

✓ Penser stratégie à long terme… et tout laisser tomber à cause d’un incendie à éteindre à 9h42.

✓ M’investir à 200 % dans mon taf et me rappeler que même les batteries au lithium finissent par surchauffer.

✓ Mener une bataille contre la procrastination tout en cultivant un espace pour rêver et innover.

✓ Me lancer à l'assaut de nouvelles opportunités tout en chérissant mes clients actuels 🙏🙏🙏

✓ Rêver grand et avancer petit (parce que oui, les factures ne se paient pas avec des « vibes »).

Et dans tout ça, jongler entre « dire oui à tout parce que l’audace, c’est sexy » et « poser des limites parce que l’épuisement, c’est moche ».

Bref, une chorégraphie millimétrée entre ambition démesurée et survie émotionnelle.

Mais voilà le twist !

Entre deux tempêtes et un sprint sous la pluie, il y a ce moment fugace, presque sacré, où tout s’aligne.

Et là, franchement, plus besoin de glamour.

il y a juste moi, mon chaos bien-aimé… et une bonne tasse de café froid pour célébrer ! 😊

Sébastien Cobut

Managing Partner

Pensées déterminées… un dimanche soir dans un monde (de l'entreprise) et une Wallonie en crise de sens.

Faut-il changer LE monde ou changer DE monde (de l'entreprise)?

Peut-être devons-nous commencer par reconnaître que courir n'est pas fuir en avant. Bien au contraire, c'est s'impliquer intensément dans les problèmes et les enjeux du présent.

L'entreprise, dans la marche du temps, n'est pas une bulle, ni au sens capitalistique, ni au sens institutionnel. Elle est ouverte.

Ouverte aux phénomènes complexes qui l'influencent en tant que corps social, et auxquels ses équipes sont confrontées dans leur quotidien comme dans leur intimité.

Le 1er défi auquel toute organisation est confrontée, serait alors d'assurer la continuité de l'alignement entre les préoccupations profondes de ses équipes et sa "mission".

L'entreprise devrait-elle dès lors avoir d'abord conscience de son impact interne pour générer des externalités positives?

A défaut de gagner le cœur des gens, de susciter ou maintenir l'engagement; l'équilibre organisationnel est en péril.

En ce sens, l'entreprise est d'abord appelée à être perçue par ses équipes comme faisant partie de la solution et non du problème.
Quel est là, le rôle des partenaires sociaux, des organisations patronales et de la régulation gouvernementale ?

Toute entreprise qui mobilise cette exigence comme levier de fidélisation et de création de valeur aurait alors le pouvoir de changer la donne à l'extérieur.

Cette entreprise n'est finalement que la somme (voir la multiplication) de ses individus qui, en équipe, par leurs actions, peuvent rendre son organisation meilleure… et transformer son impact extérieur (cfr le concept du colibri qui dit "c'est peut-être insignifiant mais je fais ma part").

Est-ce donc un biais pour l'action dont nous avons tant besoin (en particulier en Wallonie) ?

Donner l'exemple sans rien attendre en retour… et trouver dans l'imperfection de son propre mouvement la satisfaction de prendre part à la tâche.

Alors, faisons, et nous verrons après !

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PS : Compétences x Engagement = Performance
Ça fonctionne aussi en politique publique, non?

PSS : Pensées évoquées au cours d'un dîner en compagnie d'un CEO inspirant qui invite à ce que ses idées percolent... Il se reconnaîtra sans doute (merci à lui).

Sébastien Cobut

Managing Partner

Sans humains qui grandissent, les ambitions rétrécissent.

Pour faire croître une entreprise, il ne suffit pas d'avoir une vision et un système qui s'adapte. Il faut aussi des individus qui grandissent à la mesure de cette ambition.

Individuellement et collectivement.

Et ce n’est pas facile !

Car la croissance ne pardonne rien.

Nous venons de clôturer une mission de 6 mois pour une PME flamande avec une ambition très claire : devenir la référence mondiale dans son domaine.

Vous sentez la pression ?

Eux aussi.

Notre mission ?

Leadership development + strategic planning. Autrement dit, préparer l’avenir tout en gérant le présent, sans tout casser au passage.

Pour cela, nous avons déployé une approche intégrée :

▪ Entretiens individuels pour comprendre les aspirations, les forces et les tensions au sein de l’équipe dirigeante (tous actionnaires).

▪ Psychométrie de pointe pour capter les dynamiques individuelles et collectives et en faire de vrais plans d’action.

▪ Une journée immersive pour permettre aux dirigeants de partager une même vision de la situation et de la manière de progresser.

Le trajet s'est clôturé la semaine dernière (au splendide domaine de Ronchinne) avec une dernière session au cours de laquelle le groupe s'est aligné sur la manière de communiquer les résultats consolidés, à l'aube d'une journée stratégique cruciale rassemblant tout le personnel.

Aujourd’hui, les premiers résultats parlent d’eux-mêmes.

Un collectif plus aligné, capable de mieux collaborer.

Une équipe qui ose rêver plus grand et, surtout, qui sait enfin comment y arriver sans finir en burn-out collectif.

↳ Mon grand takeaway à moi ?

Le leadership, ce n'est pas juste une question de performance.

Il se mesure à la capacité à se réinventer, à transformer des tensions en opportunités, et à construire un avenir à la hauteur de ses ambitions ! ✨

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Sébastien Cobut

Managing Partner

Deux livres qui ouvrent de nouveaux horizons

On a beau être un lecteur aguerri, certains livres vous secouent plus que d’autres. Ils vous ouvrent les yeux, vous font voir le monde différemment.

En ce moment, deux pépites me transportent vers de nouveaux possibles.

▶ D’un côté, "Quand les start-up, scale-up et licornes réinventent les RH" de Michel Barabel.

↳ Cet ouvrage explore avec brio les nouvelles pratiques RH inspirées des jeunes pousses et autres. Un regard neuf, plein d’idées stimulantes.

▶ De l’autre, "Healthy Business" de Jean-Charles Samuelian-Werve.

↳ Là, on plonge dans l’univers passionnant de l'entrepreneuriat à impact positif. Comment bâtir une boîte qui cartonne ET qui fait du bien autour d’elle ?

J’aime ce type de lectures qui secouent les neurones.

Toujours bon de sortir des sentiers battus, de casser les codes établis et de s'enrichir de nouveaux éclairages.

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Et vous, un bouquin récent qui vous a marqué ?

J’ai hâte de piocher de nouvelles pépites dans vos suggestions ! 🙏

Sébastien Cobut

Managing Partner

Nous t'avons choisi parce que tu es un peu fou.

C'est ce que m'a dit un client à l'issue d'un appel d’offres.

Hum, comment dois-je le prendre ? 😊

Bon c’est vrai, je l'avoue, je ne suis pas le chasseur de têtes le plus classique qui soit.

Je sors des sentiers battus, j'aime la créativité, je bouscule avec bienveillance. J'ose être différent, sortir des cases, casser les codes et parfois présenter des candidats inattendus.

Je suis là où on ne m'attend pas.

Mais je le fais toujours pour une seule et unique raison : apporter de la valeur à mes clients.

Trouver LE candidat qui fera la différence. Celui qui transcendera le poste, insufflera un vent nouveau et propulsera l'entreprise vers de nouveaux sommets.

Alors, foufou moi ?

Je suis prêt à endosser tous les qualificatifs, même les plus farfelus, tant que ça crée de la valeur pour mes clients ! 😃

Mais ma folie n'est pas si folle.

C’est une folie maîtrisée, une folie au service de mes clients et de leurs enjeux business.

Une folie qui apporte de la valeur et des résultats. 💥

PS: Je profite de notre balise GPS en direct de Ouadane.
Mais que la Mauritanie est belle ! Nous arrivons à Chinguetti ce soir (une douche, enfin!)

PS 2 : Pour ceux qui n’ont pas la réf, voir mon avant-dernier post.

Sébastien Cobut

Managing Partner

Pas simple d’être entrepreneur solo.

D’un côté, il y a la gestion opérationnelle. Gérer les missions, respecter les délais. Être hyper focus pour mes clients jusqu’à atteindre leur satisfaction ultime, presque extatique.

De l’autre, il y a la prospection commerciale. Être visible, dénicher de nouveaux projets, remplir ce satané pipeline pour assurer la pérennité de mon business.

Alors non, ce n’est pas tous les jours la fiesta.

C’est un ballet incessant entre ces deux mondes, avec l’agilité d’un chat et la grâce d’un éléphant parfois ! 🫣

Heureusement, je ne suis pas totalement livré à moi-même.

Il y a ceux qui m'épaulent, me conseillent, me tirent vers le haut. Les clients bienveillants. Les mentors attentifs. Et mes proches, aimants.

Grâce à eux, je garde l'équilibre.

Entreprendre seul, c’est accepter de se balancer entre des moments de frénésie pure et des instants de solitude abyssale.

Mais avec une bonne dose de passion et une persévérance à toute épreuve, on finit toujours par s'en sortir ! 🙌

PS: Pour ceux qui ont lu mon post précédent, je vous salue de Laayoune dans la Sahara, nous approchons de la frontière Mauritanienne :-)